Conclusion
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A la fin de ce travail, trois domaines de recherche au départ indépendants et habituellement sans relation immédiate se sont trouvés converger et s'alimenter au travers de leurs problématiques et de leurs solutions. Il s'agit de :
C'est ainsi que l'on retrouve le dessin d'arbres dans ces trois domaines et dans trois situations différentes : l'espace R3, la surface modélisant un relief montagneux, le plan R2. C'est également ainsi que le dessin de cartes planaires se retrouve dans le dessin de feuilles en liaison avec des arborescences ternaires, en tant que surface modélisant un relief montagneux en liaison avec une arborescence binaire partiellement recouvrante, en tant qu'objet topologique plongé dans le plan de façon automatique par segments de droites.Ces trois domaines se trouvent ainsi étroitement interconnectés puisque tous les trois se fondent sur la manipulation des mêmes objets : arbres et cartes dans un souci de représentation graphique. Ils sont donc étroitement liés dans leurs aspects algorithmiques. Mais le lien se retrouve également entre ces deux classes d'objets dans l'étroite interconnexion des arbres et des cartes au travers des propriétés de recouvrements partiels qui les caractérisent et qui ont conduit aux algorithmes que nous avons développés. Ce travail ouvre de nouvelles perpectives dans chacun de ces trois domaines. Nous en avons ébauché certaines dans le cadre du dessin automatique de cartes planaires. Dans le cadre de la synthèse d'images de paysages, l'intégration des deux domaines de la végétation et du terrain est déjà bien avancée. Elle pourra évoluer par exemple dans un sens de réalisme encore plus achevé et d'animation en temps réel lors du portage de ce travail sur une station de travail graphique performante. |